LES CREATIONS
Les vieilles lampes des premières machines à coudre Singer retrouvent une nouvelle allure, fabriquées dans les années 20 en bakélite (résine synthétique, ancêtre du plastique), sobres et utilitaires, elles n’avaient d’autres fonctions que celles d’éclairer et guider les points de la couturière. William mercier pose un nouveau regard sur un objet industriel dont les formes, au départ, n’étaient pas destinées à être attractives et lui donne une nouvelle interprétation.
Débarrassé de son imposante machine à coudre, le réflecteur se retrouve juché sur une articulation métallique élancée et équilibré à sa base par un socle de bois ou de métal dont l’utilité première était également tout autre au début du 20eme siècle. Toujours dans un esprit d’élégance et de respect d’une époque bien révolue, il peaufine le luminaire en l’équipant d’un fil électrique torsadé récemment réédité.
D’un outil « frustre » est né un luminaire simple, esthétique, original, tout à la fois classique et moderne, un objet unique qui raconte une, voire plusieurs histoires.
L’oeil du créateur a su déceler la noblesse, la beauté et la poésie des matériaux et donne à chacune de ses lampes une silhouette particulière, proche de l’échassier pour certaines, en tous cas toujours belles et élégantes.